L’organisation de producteurs a multiplié sa production par plus que 10. Elle est désormais rendue à 250 litres de lait par jour avec 18 vaches actives. Les 20 litres d’antan produits par les vaches de race « Goudali » font déjà partie de la préhistoire. Yamani Babaï, Coordonnateur de la Société coopérative, raconte lui-même la belle aventure : « il fallait d’abord apporter une quote-part de 40%, soit 50 millions de francs.
Le plan d’affaires était estimé à 125 millions de francs. Le PRODEL a donné 75 millions de francs. Cet argent a davantage aidé à l’acquisition des bêtes. Elles ont coûté 60 millions de francs. C’est le prix de 20 vaches laitières de race montbéliarde. 17 veaux et vêles les accompagnaient. Il faut ajouter à cette liste les quatre veaux issus des opérations d’inséminations artificielles.
Des épidémies malheureuses ont causé la mort de deux vaches et de sept petits. Des descentes fréquentes sur le terrain ont permis d’avoir une maîtrise sur la santé des animaux. Il en est de même pour la production laitière elle-même ». Le lait est la partie visible. Au-delà de cette denrée se trouvent un magasin de stockage, des étables, la salle de traite, le hangar des veaux et le champ fourrager.